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Appel à contribution pour le numéro 23 de la revue Proteus : Invertébré·es : perspectives esthétiques et philosophiques des corps fluides
Date et conditions de soumission des argumentaires : les propositions d’article (environ 3000 signes, plus une courte bio-bibliographie) sont à envoyer avant le 10 mars 2025 à l’adresse de la revue en format éditable de préférence (odt, docx, rtf, etc.) : contact@revue-proteus.com
Date et conditions de soumission des articles : une fois l’argumentaire retenu, les articles (entre 25000 et 45000 caractères) sont à envoyer à la même adresse que les argumentaires avant le 26 mai 2025.
Coordination du dossier : Chloé Pretesacque et Mayeul Victor-Pujebet
Certaines formes de vie peuvent être qualifiées de liminales tant elles côtoient les seuils et les frontières du vivant ; c’est le cas des vies invertébrées. Ces êtres – méduses, escargots, limaces, anémones, argonautes, poulpes… – sont « presque une qualité » (Ponge, [1942] 2008) en cela qu’ils vivent au plus près de leur milieu naturel et semblent en constituer une simple extension mouvante, sous la forme d’un muscle pulsatile qui se serait détaché du monde. Déliés de toute ossature, les invertébrés épousent plus totalement les formes du monde, jusque dans leurs modulations les plus piquantes – les escargots ne se blessant pas au contact des épines de rose – ; ils sont radicalement ambivalents : à la fois infracassables et en proie à une extrême fragilité. Ces êtres sont des corps fluides : souvent composés à plus de 90% d’eau et parfois hermaphrodites, leur fluidité est matérielle autant que sémiotique (Haraway, 2016). Nous ambitionnons ici de questionner la place de ces bêtes molles et plastiques, longtemps déconsidérées, dans les champs de la philosophie environnementale et de l’esthétique. Ce numéro de la revue Proteus prend la suite d’une journée d’étude déroulée à la Sorbonne Nouvelle, en mai 2023, et qui eut pour ambition de construire collectivement un bestiaire des invertébré·es, déployant leur présence objective et figurée dans les sciences et dans les arts. Pour ce numéro de Proteus, nous voulons désormais infléchir nos recherches plus spécifiquement vers un domaine qui s’est révélé être crucial mais trop peu exploité lors de ce premier travail : l’esthétique. L’étiquette « invertébré » n’a plus de sens biologique aujourd’hui ; nous exportons une notion qui n’existe plus dans le domaine où elle a été créée, du moins qui ne correspond pas à un groupe phylogénétique. Mais comment peut-elle encore informer nos discours philosophiques et esthétiques ? Pourquoi avons-nous fait des invertébrés nos opposés ? L’animalité invertébrée est-elle encore plus radicale qu’une simple animalité mammifère ? Quels enjeux les invertébrés posent-ils à nos perceptions ? Comment ce concept anthropocentré, obsolète, peut-il nous faire interroger nos positionnements esthétiques ?
Les invertébrés comme guides dans les ruines contemporaines
Suivre les invertébrés sous-entend de se laisser conduire dans leurs espaces propres. Il faut se baisser à ras le sol, nager, ramper, fouiller la terre, plisser les yeux si l’on souhaite pister un invertébré. Car ces derniers sont davantage des êtres de la surprise, ils apparaissent et disparaissent au gré des rosées ou des courants marins. Spécialistes du secret et des cachettes sombres, ils ont été peu étudiés par les sciences. En effet, ne se laissant ni empailler ni conserver dans du formol, les invertébrés ont été longtemps préservés de trop inquisitrices lumières. Les fondateurs des classifications du XIXe (Cuvier, Lamarck) les ont constitués en « famille ». Aujourd’hui, ce taxon regroupant pêle-mêle quasiment un million d’espèces, contre quelques dizaines de milliers de vertébrés, est devenu obsolète.
De nouvelles approches des vies invertébrées ont été proposées par les sciences humaines, au XXe siècle : les premiers pas de la biosémiotique, avec les travaux de Jakob Johann von Uexküll, se firent entre autres autour du cas de l’escargot et de la méduse, cherchant à reproduire leur Umwelt, leur monde sensoriel (Uexküll, 1956). Cet élan des sciences humaines pour se mettre à la place des vies non humaines s’est particulièrement enrichi depuis une vingtaine d’années, avec l’annonce d’une nouvelle ère géologique nommée Anthropocène (Crutzen & Stoermer, 2000) qui va de pair avec une remise en question d’un rapport anthropocentré au monde. Ainsi, des disciplines comme l’ethnographie multi-espèces (Helmreich & Kirksey, 2010 ; van Dooren & Bird Rose, 2016) ou l’anthropologie dite élargie (Tsing, 2015, 2022) ont forgé des appareillages disciplinaires voulant penser un tournant ontologique qui met au cœur l’idée d’interdépendance entre les espèces. Cet engouement disciplinaire a fait entrer les chiens (Haraway, 2003), le grizzly (Metcalf, 2008), le loup (Morizot, 2016), les oiseaux (Despret, 2019), ou encore le crocodile (Plumwood, 2021) au rang de guides capables de nous donner les moyens d’apprendre à vivre dans un monde abîmé (Macé et al., 2019). Parmi cette horde d’animaux, et souvent de grands mammifères, les invertébrés, lents et dociles, n’avaient encore fait l’objet que de peu d’attention. L’intérêt qu’ils suscitent est récent : quand des bans de méduses provoquent de « nouveaux mondes sauvages » (Tsing, 2022) où rien ne les arrêtent ; quand des espèces d’escargots endémiques d’Hawaii s’éteignent et créent des silences assourdissants pour les cultures locales, qui y voyaient un lien entre le monde des morts et celui des vivants (Van Dooren, 2022).
Nous nous demanderons quels sont les dispositifs artistiques et heuristiques produits par les artistes et chercheur·euses qui se mettent à l’écoute des vies invertébrées ? Que nous enseigne la présence contemporaine, entre pullulation et extinction, de ces êtres millénaires ? Comment donner à voir ces vies et leurs enseignements dans le cadre d’une crise écologique sans précédent ? Crise qui est aussi, à l’échelle de la rationalité humaine, une crise de la sensibilité vis-à-vis du vivant (Morizot, 2020).
Les humanités environnementales travaillent un tournant épistémologique : aux méthodes classiques de la connaissance scientifique s’ajoutent des gestes artistiques et littéraires. Ces derniers engagent particulièrement la question des affects, entre vies humaines et vies animales (Despret, 2021 ; Hayward, 2008 trad Bigé, 2022, Haraway, 2020). Mais qu’en est-il de l’empathie envers des vivants, les invertébrés, qui semblent si éloignés de nous, au point qu’on ne les voit même pas ?
Selon une étude réalisée par plusieurs laboratoires scientifiques, publiée dans Biological Reviews et retransmise par le Museum d’Histoire Naturelle, les mesures qui président au calcul de l’extinction des espèces sur-représentent les espèces vertébrées, qui pourtant ne constituent que 3% de la biodiversité. Avec une prise en compte d’espèces telles que les mollusques, escargots, et limaces, c’est 13% des espèces qui auraient, semble-t-il, déjà disparu, contre 0,04% en ne comptant que les vertébrés. Que faisons-nous de ces espèces qui s’éteignent dans le silence et l'indifférence ? Dans son ouvrage Apprendre à voir. Le point de vue du vivant, l’historienne de l’art Estelle Zhong Mengual pose la question de notre regard vis-à-vis du vivant :
« Que signifie voir le vivant ? Et que signifierait alors ne pas le voir […], au-delà de la déficience visuelle ? Voir requiert l’association de deux types d’équipements : un équipement perceptif et un équipement mental, propre à la culture d’une époque. […] alors même que nous vivons la vue comme un sens spontané, notre œil ne perçoit jamais sans médiation, sans distinction, ce qui nous entoure […]. Nous remarquons, nous valorisons certaines choses et nous en laissons d’autres de côté ; et nous connotons dans le même temps où nous percevons ». (op. cit., p. 10)
Nous émettons l’hypothèse que de nouveaux gestes scientifiques mais aussi artistiques permettent d’infléchir l’aveuglement dont parle Estelle Zhong Mengual. Des planches d’Haeckel dans ses Formes artistiques de la Nature (1904) à l’exposition ON AIR de Tomás Saraceno au Palais de Tokyo, comment l’art permet-il de redéfinir la perception ? Une des questions esthétiques que nous voulons soulever pour ce numéro de la revue Proteus se joue là : à l’endroit d’une philosophie de la perception répondant, entre autres, aux enjeux écologiques d’une ouverture du régime perceptif.
Esthétique des invertébrés
Le bestiaire des invertébrés, en art, semble être vieux comme l’Antiquité. Tels argonautes, longtemps restés enfouis dans la mer Égée, peints et sculptés sur des vestiges antiques de l’Âge de bronze (Bradfer, 1998) ; tel escargot démesuré s’acheminant sur le cadre de l’Annonciation de Francesco del Cossa étudié par Daniel Arasse, qui y voit un signe de l’Immaculée (Arasse, 2012). Nous pourrions cependant faire l’hypothèse d’une présence accrue des invertébrés dans un corpus d’œuvre plus contemporain : le XXe et le XXIe siècle en ont fait une figure de choix, venant alimenter les discours, troubler les imaginaires. Qu’incarnent alors ces vies et ces formes invertébrées dans les œuvres ? Comment la présence invertébrée met généralement à mal la place de l’homme, et l’anthropocentrisme des œuvres, ouvrant à des régimes perceptifs radicalement autres ?
Que dire alors du poulpe de Victor Hugo dans Les Travailleurs de la mer, incarnation de l’effroyable : « C’est quelque chose comme les ténèbres faites bêtes » (Hugo, [1866] 1980) ? De la spirale de l’escargot utilisée comme image du flux de conscience chez Virginia Woolf (Woolf, 1917, 1919) ? Du héros de Méduse de Giancarlo Pastore obsédé par ses troubles intestinaux et se rêvant « à l’intérieur d’une méduse » (Pastore, 2008) ? Et dans l’art contemporain : le Snail Opera mené par Anna Tsing, entre anthropologie environnementale et art ? La présence d’escargots laissés çà et là par Mimosa Echard ou Michel Blazy ? Les virtuosités du poulpe montrées depuis les années 1990 par Shimabuku ? Ou encore les personnages hybrides inspirés d’invertébrés, dans l’exposition Matter Gone Wild de Josèfa Ntjam, figures de la résistance politique ?
Les invertébrés catalysent avec eux un certain nombre de concepts cruciaux pour repenser l’ontologie, concepts qui sont aussi opérants dans le sein de la théorie de l’art, l’esthétique et la philosophie de la perception : le visqueux, le gluant, le mou, l’informe, le désarticulé, la plasticité, etc. Face au miroir de l’invertébré, l’être humain s’invertèbre, les subjectivités s’altèrent, et l’œuvre d’art, elle aussi, pense autrement sa forme. Nous nous éloignons du « bel animal » d’Aristote, et de l’œuvre d’art pensée dans son organicité. Le modèle esthétique de l’invertébré n’est pas celui de l’œuvre bien faite, elle déstabilise la conformité attendue de l’œuvre d’art et du Beau – du Beau comme essence de l’ordre et de l’harmonieux, et comme lieu esthétique soutenant la thèse de « l’exception humaine » (Schaeffer, 2007). S’il y a une esthétique invertébrée, quelle est-elle ? Celle de la plasticité (Malabou, 2000) ? Celle de l’anesthétique (Ardenne, 2019) ? Aller vers le non-humain, pour penser l’art, c’est aussi interroger le régime de réception et donc de perception d’une œuvre qui collabore avec le vivant.
L’écriture inclusive du titre de notre appel conçoit également le potentiel esthétique des invertébrés en tant que figures ambivalentes, inclassables, quasiment « contre-nature » (Daston, 2019). L’écologie queer (Morton, 2010), qui mêle les perspectives queer et écologiques, semble élire certaines formes du vivant pour penser les marges : les invertébrés en font partie (Hayward, 2008 ; Haraway, 2016). Young Joon Kwak choisit par exemple dans son installation The Cave, d’adresser conjointement des questions de transidentités et d’écologie par le biais d’une collaboration avec des escargots endémiques au lieu où il travaille. Quels liens explorer entre les invertébrés et une esthétique queer ?
Il s’agira pour les contributions répondant à cet appel de mettre les invertébrés à une place centrale des questionnements écologiques, esthétiques et philosophiques contemporains.
Les articles pourront explorer les axes suivants :
– comment l’esthétique et la philosophie environnementale peuvent appréhender la question des vies invertébrées, entre dépassement ontologique et crise écologique ?
– quels concepts tirer pour préciser l’impact des invertébrés sur l’esthétique ?
– la crise de la sensibilité influe-t-elle sur notre perception ?
– une œuvre d’art peut-elle élargir le régime perceptif anthropocentré ? Quel rôle jouent en ce sens les figures invertébrées dans les œuvres ?
– quelle place pour l’esthétique et la théorie de l’art dans l’écologie queer ?
Bibliographie indicative :
Arasse, Daniel. On n’y voit rien: descriptions. Folio 417. Paris: Gallimard, 2003.
Bachelard, Gaston, La Terre et les rêveries de la volonté, José Corti, 1948.
Bradfer, Isabelle. « Nautile ou argonaute ? Remarques sur un motif égéen » revue archéologique, no. 1, 1998, p. 107–18.
Caziot, Eugène. « Le chant des mollusques et principalement de l’escargot ». Annales de la Société linnéenne de Lyon 60, no 1 (1914): 39‑44.
Chottin, Ariane. « escargot / d’où ». Vacarme 26, no 1 (2004): 80.
Copi, L’Homosexuel suivi de Les Quatre Jumelles, Paris: Christian Bourgois, 2022.
Despret, Vinciane. Autobiographie d’un poulpe : et autres récits d’anticipation. Mondes sauvages. Arles: Actes Sud, 2021.
Didi-Huberman Georges, « La matière inquiète. (Plasticité, viscosité, étrangeté) », Lignes, Paris: 2000/1 (n° 1), p. 206-223.
Dorlin, Elsa, et Eva Rodriguez. Penser avec Donna Haraway. Actuel Marx confrontation. Paris: Presses universitaires de France, 2012.
Dostoevskij, Fedor Mihailovič, André Markowicz, et Michel Del Castillo. Les nuits blanches: roman sentimental, extraits des souvenirs d’un rêveur. Babel 43. Arles [Bruxelles] [Lausanne]: Actes Sud Labor l’Aire, 1992.
Fante, John, La Route de Los Angeles, Christian Bourgois, Paris: 1987.
Gombrowicz, Witold, La Pornographie, Christian Bourgois, Paris: 1995.
Gumbs, Alexis Pauline, et Adrienne Maree Brown. Undrowned: Black Feminist Lessons from Marine Mammals. Emergent Strategy Series, no. 2. Chico, CA, USA Edinburgh, Scotland: AK Press, 2020.
Haraway, Donna Jeanne, et Vivien García. Vivre avec le trouble. Vaulx-en-Velin: les Éditions des Mondes à faire, 2020.
Haraway, Donna Jeanne, Jérôme Hansen, et Vinciane Despret. Manifeste des espèces compagnes: chiens, humains et autres partenaires. Paris: Climats, 2019.
Hayward Eva. « More Lessons from a Starfish: Prefixial Flesh and Transspeciated Selves ». WSQ: Women’s Studies Quarterly 36, no 3‑4 (2008): 64‑85.
Hessler, Stefanie, et Kunsthall Trondheim, dir. Sex Ecologies. First edition. Cambridge, Mass: MIT Press, 2021.
Malabou, Catherine. « La plasticité en souffrance ». Sociétés & Représentations 20, no 2 (2005): 31‑39.
Morton, Timothy. « Guest Column: Queer Ecology ». PMLA/Publications of the Modern Language Association of America 125, no 2 (mars 2010): 273‑82.
Ombrosi, Orietta. Le bestiaire philosophique de Jacques Derrida. Paris: Presses universitaires de France (PUF), 2022.
Pastore, Giancarlo. Meduse. romanzo Bompiani. Milano: Bompiani, 2003.
Plumwood, Val, et Lorraine Shannon. The Eye of the Crocodile. Canberra: Austrtalian National University E Press, 2012.
Ponge, Francis, et Olivier Rachet. Le parti pris des choses. Classico lycée 72. Paris: Belin Gallimard, 2011.
Randall Lilian M. C. “The Snail in Gothic Marginal Warfare.” Speculum, vol. 37, no. 3, 1962, pp. 358–67.
Van Dooren, Thom. A World in a Shell: Snail Stories for a Time of Extinctions. Cambridge, Massachusetts London, England: The MIT Press, 2022.
Seymour, Nicole. Strange Natures: Futurity, Empathy, and the Queer Ecological Imagination. Urbana Chicago Springfield: University of Illinois Press, 2013.
Sartre, Jean Paul, L’Être et le Néant, Gallimard, Paris, 1943.
Schaeffer, Jean-Marie, La fin de l’exception humaine, Gallimard, Paris, 2007.
Tsing, Anna Lowenhaupt. Le champignon de la fin du monde: sur la possibilité de vivre dans les ruines du capitalisme. Traduit par Philippe Pignarre. Les empêcheurs de penser en rond. Paris: La Découverte, 2017.
Tsing, Anna, et Marin Schaffner. Proliférations. Petite bibliothèque d’écologie populaire 18. Marseille: Wildproject, 2022.
Uexküll, Jakob von, Philippe Muller, et Georges Kriszat. Mondes animaux et monde humain suivi de La théorie de la signification. Agora 268. Paris: Pocket, 2004.
« Vivre dans un monde abîmé ». Critique, Tome 75, no 860-861 (janvier-février 2019). Paris: Les Éditions de Minuit, 2019.
Woolf, Virginia, et Pierre Nordon. Romans et nouvelles. La pochothèque. Paris: le Livre de poche, 2002.
Zhong mengual Estelle, Apprendre à voir: le point de vue du vivant, Arles, Actes Sud, coll.« Mondes sauvages », 2021.
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