Le temps de s’en défaire

Abstract

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Paru dans : Proteus n°16
Couverture

Si la question du moderne, en art, semble aujourd’hui d’un autre temps, si nombre d’auteurs associent seulement à ce nom une période qui ne nous est plus tout à fait contemporaine, il en est d’autres qui, par leurs textes, laissent à penser que cette notion devrait rester actuelle. Parmi eux peut être mentionné Jacques Rancière, qui, encore récemment, s’est expliqué avec les notions de moderne et de modernité. Dans cet article, il s’agira de revenir sur les notions de moderne et de modernité, au sens de Rancière d’abord, puis de Baudelaire, afin d’en étudier et d’en comparer les principes. Il apparaîtra que la modernité porte une certaine conception de la composition, elle-même finalement indisponible dans la vision inaugurale de Baudelaire.


Mots-clés : Modernité — Antiquité — Justice du temps — Composition — Rancière — Baudelaire

 

If the question of the modern, in art, seems today to belong to a different age, and if many authors only associate this notion with a period that is no longer completely contemporary, there are others who suggest, through their texts, that this notion should remain current. Among them can be mentioned Jacques Rancière, who recently came back to the notions of modern and modernity. In this article, we will discuss the notions of modern and modernity, first according to Rancière, then to Baudelaire, in order to study and compare their principles. It will appear that modernity carries a certain conception of composition, itself actually lacking in Baudelaire’s inaugural conception.


Keywords: Modernity — Antiquity — Justice of Time — Composition — Rancière — Baudelaire

Cédric MAZET ZACCARDELLI
Directeur de publication : Bruno Trentini | Parution 2 fois par an | ISSN 2110-557X | © PROTEUS, 2022 | F