La série de Vince Gilligan, Breaking Bad, propose le récit de la déchéance de Walter White : dégradation physique de ce quinquagénaire atteint d’un cancer mortel, corruption morale de ce père inapte à préserver sa famille et ruine sociale de ce brillant professeur de chimie spolié et sous-estimé. Pourtant, si, comme dans cet article, on considère la série depuis son terme, cette chute peut être qualifiée de lumineuse. Plusieurs procédés narratifs et esthétiques opèrent en effet une sublimation de la figure du anti-héros et renouvellent le type même du gangster, en appelant à une forte implication émotionnelle et herméneutique du spectateur.
Mots-clés : série télévisée — sublimation — anti-héros — chimie — fin — Vince Gilligan — chute
The Vince Gilligan’s TV show, Breaking Bad, offers the story of Walter White’s decline : physical deterioration of this fifty-year old man suffering from a deadly cancer, moral corruption of this father incapable to take care of his family and social ruin of this brilliant chemistry teacher despoiled and underestimated. However, if, as in this article, the TV show is considered from his end, this fall can be qualified as a bright one. Indeed, several narrative and aesthetic processes help to sublimate the antihero figure and renew the very type of gangster, by requiring from the viewer a strong emotional and hermeneutics involvement.
Keywords : TV show — sublimation — antihero — chemistry — end — Vince Gilligan — fall